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mardi 23 avril 2013

Les accidentés des Landes



Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont frais, ce sont les monstres de l’Alliance Destructrice tous réunis au Pied de Gram pour une dernière mise au point. Il y a Olclar et Gahr les chefs de guerre, Velhue et Gueulederak les gnégné, Kronsluk et Maktur les flèches noires, Pirat le ouargue et Hypocrash le profanateur.

- Par sécurité et pour préserver leur dignité, leurs homologues héros ne sera pas divulgué. Enfin presque... -

21H30 : Le temps de relire nos comp et de se moquer du casque d’Hypocrash, on file aux abords du camp elfe. On était pas censé s’y attarder mais Velhue a juste oublié qu’en monstre on attire forcément l’aggro des peuples libres et que… oh tiens, des héros ! Mais qu’est-ce que… C’est un GDR ? Ah… Wipe (Oui parce que croiser un GDR avec un monstre Audace 1, si on se fait pas OS c’est qu’on a une chance insolente et de toute façon temporaire).

21H35 : Y’a trois pov’ héros en face de nous mais rankés et sous amphét. On est frileux, on hésite. Pirat rate sa sortie en fufu et se fait allumer, je tente de le soigner en monotouche. Dommage, la comp est lente à recharger. Ah oups, ça c’était la bulle. Pas grave, de toute façon Pirat n’est plus qu’un cadavre. Les héros nous foncent dessus, on panique, on a pas le temps de fuir, on se fait ouvrir en deux. C’est presque indécent.

21H43 : Plan B. On délaisse les héros dont la chair est manifestement impropre à la consommation et on se rabat sur la prise d’un avant-poste. Pirat fait le guet pendant qu’on tape comme des moules asthmatiques sur le capitaine général. Cinq bonnes minutes plus tard – qui équivalaient à nos yeux à deux heures de combat – le capitaine tombe au moment même où Pirat nous hurle de sortir : le bus héros arrive ! C’est la débandade, on tente de fuir mais sans succès. Re-wipe.

21H57 : On s’est tous repliés au point de rez en essayant de rester dignes. Un cri nous parvient, celui de Gueulederak qui est poursuivi par les héros et qui hurle : « Du soin ! Du s… ». Ah, plus de Gueulederak. De toute façon il n’était pas à portée et l’autre moitié de notre groupe s’était esquivée pour ramasser des pommes de pin dans la forêt…

22H10 : On fait le point sur notre condition inadaptée de monstre tout fragile sur ces terres hostiles. On se sent découragé et pour cause, personne n’a envie de se faire farmer en boucle toute la soirée. Le groupe héros a pris de l’ampleur et nous… non. En sous-nombre on n’ira pas loin, on pense déjà à déco.

22H28 : Les rumeurs vont bon train. Un nom est murmuré puis bientôt scandé dans les rangs des sbires de Sauron : Wykwyk ! La réincarnation même d’Ungoliant, mère d’Arachne, LA référence en matière de lead monstres. Hop, ni une ni deux on investit le raid et on coordonne nos efforts sur Luga. Les héros sont là, fièrement cambrés sur les escaliers. On fonce, on DPS comme des cochons mais c’est comme des chatouilles pour les héros : c’est rigolo, presque attendrissant. Ah, un coup critique à 500 pts, waouh ! Heureusement y’a des rankés avec nous et on parvient à faire du point. C’est déjà ça.

22H50 : On suit aveuglément Wykwyk à Tirith, puis de nouveau à Luga malgré nos lacunes niveau TP. On rushe, les héros contrerushe. Survit celui qui peut. Je suis d’ailleurs presque bluffée par ma capacité à me faire OS juste sous la bannière de terreur que je venais de planter… Au point de rez, ça râle à cause de deux cambis qui n’ont aucune prétention de fair-play et qui farme les monstres qui osent se dépêcher de rejoindre le raid. On songe à les focus mais pas le temps, les héros reviennent déjà à la charge.

23H20 : Au point de rez les cambis se font détester un peu plus chaque seconde. Le gros du raid parvient à se venger des quelques héros qui se sont acharnés sur eux à Luga, mais leur nombre reste très élevé. Plus le temps pour moi de poursuivre le combat, j’dois rentrer à Gram pour panser mes blessures et dormir mais je me demande déjà dans quel état je retrouverais mes compagnons de guerre le lendemain…

(Rapport de la soirée 18 Avril 2013 par Neira)

mardi 16 avril 2013

A nouvelle expédition, nouvelle compagnie !



C’est à l’entrée de Gobelinville, perdu au fin fond des monts Brumeux qu’Adhalos retrouva ses compagnons d’aventures. Mengrim, le nain borgne et nouvelle recrue était déjà arrivé. Il regardait d’un air anxieux Tanato, le cambrioleur et Oronim la gardienne des runes qui discutaient tous deux avec Apema, la jeune hobbite gardienne, amie de Pemo. Adhalos pouvait difficilement lui reprocher l’inquiétude palpable qui se lisait sur son visage à l’idée de devoir affronter une horde de gobelins en compagnie de ces trois étranges personnages : un petit être chauve à l’air vicieux, une elfe nippée comme tout droit sortie d’un conte pour enfant et une gardienne plus petite que son bouclier, voilà qui n’avait rien de rassurant. Il inspira un grand coup, caressa presque par réflexe son lynx des neiges pour se donner du courage, puis s’avança à son tour vers ses compagnons.

Une fois les salutations et les dernières vérifications faites, la jeune troupe décida de s’enfoncer dans l’antre aux gobelins. Tous suivirent avec élan la petite gardienne qui semblait parfaitement connaitre le chemin… à tort. S’ensuivit un massacre dans les labyrinthiques couloirs qui semblaient n’en plus finir. Apema ne pouvait s’empêcher de titiller chaque troll qui se trouvait à sa portée à grand renfort de cris sur leurs… orteils. Ce qui visiblement finissait par les agacer, les trolls se jetant sans vergogne sur l’ensemble de la compagnie. Tanato dont les connaissances en matière de cambriolage ne paraissaient pas dépasser le vol à l’étalage, se jetait dans la mêlée, sans aucune discrétion. Mengrim faisait voler son épée dans tous les sens avec un peu trop d’enthousiasme ce qui attirait sans cesse de nouveaux renforts. Ornomin, tentait tant bien que mal de maintenir tous ce beau monde en vie, et de limiter les dégâts, tandis qu’Adhalos la tête dans ses livres et ayant perdu son marque-page, essayait de retrouver ce fameux sortilège de protection contre l’étourdissement. Tout cela dura ce qui sembla une éternité, jusqu’à ce que Tanato, lasse de ne récolter que des crânes de Gobelins décréta qu’il ne ferait pas un pas de plus, si ce n’est pour sortir de ce trou-à-rat. Adhalos prit donc les devants afin d’accéder au souhait du petit être chauve…. et se perdit. Mis à part Apema qui continuait de faire mumuse avec les trolls, l’ensemble de ce petit groupe finit par en avoir assez et partit dans une course-poursuite éperdue vers la liberté. C’est par un véritable miracle qu’ils finirent par sortir de là (sans l’elfe qu’ils étaient venu secourir) essoufflés et peu satisfaits.

Ils décidèrent alors d’emprunter des chemins détournés et d’aller se venger sur les horribles squelettes des galgals. Ils se retrouvèrent donc, de nouveau dans : un labyrinthe… Heureusement, ce dernier avait quelque chose de familier pour la majorité d’entre eux et c’est donc sans mal qu’ils parvinrent à se frayer un chemin à travers les êtres spectraux qui se dressaient devant eux et à atteindre dans une petite salle, l’Être des Galgal Appeleur (ainsi nommé du fait de sa fâcheuse tendance à appeler des vers et plaques de poisons). Celui-ci n’opposa qu’une vague résistance mais dans son dernier souffle, parvint à faucher lamentablement Oronim qui vacilla sous les effluves pestilentielles. Heureux d’apporter un peu de soutien, Adhalos se précipita vers elle et à l’aide d’herbe à pipe aux propriétés exceptionnelles, réanima la gardienne des runes. Ceci éveilla grandement l’intérêt de Tanato, qui se lança dans une vive conversion avec le maître du savoir, à propos de ses meilleures préparations d’herbe. Décidés à débattre longuement sur la question, les deux protagonistes se mirent à échanger et tester quelques échantillons sous les regards intrigués de l’elfette et du nain borgne. Tout à coup, les cris d’Apema (qui s’ennuyant ferme était partie en éclaireuse) suivi du cliquetis des os de ses poursuivants, les sortirent de leur passionnant débat. Ils repartirent donc tous à l’assaut des Galgals et se retrouvèrent vite face aux deux abominables frères : Gaerdring et Gaerthel. Fiers de leurs précédents succès et surs de mettre à bas les deux revenants, la compagnie s’élança… pour bien vite s’enfuir à toutes jambes, sous le rire moqueurs des deux vils frangins. Après deux essais infructueux, la petite troupe de bras cassés se lança dans un véritable conciliabule afin de mettre une stratégie en place. C’était tout vu ! Le nain ferait un parfait appât pour tous les morceaux de chaires désincarnées qui se mettaient à apparaître dans tous les coins ! « Vous et vos bizutages… » dit Apema. « Mais pas du tout ! » se défendirent les trois autres, « ce n’est qu’une strat comme une autre ! » ajoutèrent-ils un brin de malice dans le regard. Et la stratégie fut payante ! Les deux frères furent mis à bas, Mengrim perdit quelques kilos (si tant est que cela soit possible), Tanato réussit enfin à lancer une conjonction au bon moment, Adhalos découvrit le sort d’enracinement et quelques pièces d’équipement tombèrent.

Malheureusement, personne ne réussit à convaincre Oronim qu’une cape rose avec une robe bleue, ce n’est pas ce qu’il y a de plus saillant.


Merci à Mengrim alias Istara, Oronim alias Palo, Tanato alias Sharilaa, et notre alliée Apema alias : ai-je vraiment besoin de le dire?


(texte : Lalaithriel)

vendredi 12 avril 2013

Escale dans les Galgals ou comment ne pas laisser les morts se reposer en paix....


Un cri au loin retentit.
Une sentinelle, seule, cherche compagnons de voyage au travers des Grands Galgals.
A bride abattue, Gurad sur son fier destrier rejoint les terres désolées des Hauts Galgals pour tenter de trouver.
L'elfe sans âge trouve enfin la jeune femme,Galadhem, qui en découd avec quelques êtres des Galghals.

Un peu hésitantes à pénétrer seules dans les sombres souterrains, c'est toute une joyeuse bande qui les rejoint :
Sigurros la Maitresse du Savoir, Troponine la cambrioleuse à poil, Issil le gardien.

Chacun cherche ses armes, son futal et tente de rassembler ses connaissances perdues, oubliées ou jamais apprises.

On démarre en courrant. Les créatures tapies dans l'ombre tombent les unes après les autres. Un escalier, d'autres créatures. on avance puis on recule. Le chef se présente, des plaques de brume verdâtre se répendent. Troponine gênée par sa petite taille suffoque et ne peux plus respirer. Gurad se jette dans les escaliers pour remonter et trouver un souffle d'air frais mais c'est trop tard. Elle fait à son tour un malaise.
Heureusement c'est également la fin pour l'être maléfique qui les a agressés.
Sigurros réanime Gurrad. Le temps que celle ci retrouve ses esprits et cherche à se souvenir comment s'y prendre pour réanimer Troponine, Sigurros s'en ai chargé. Gurad regarde d'un oeil mauvais la maitresse du Savoir qui l'a empêché de mettre en pratique ses connaissances. Devant les pitreries de Sigurros, Gurad ne peut lui en vouloir bien longtemps.

Nous continuons notre chemin pour arriver sur 2 êtres des galgals en bas d'un nouvel escalier.
Issil lance l'attaque.
Gurad soigne, ou du moins essaye.
Sigurros la débarasse des bras qui se dressent vers elle
Troponine et Galadhem tapent.

Au final tout le monde se retrouve à l'air libre. Et décide d'y retourner. Apema, un autre gardien un peu plus aguerri nous rejoint.

Nous filons au travers des couloirs pour arriver dans une grande salle où la voix de Thadur retentit pour se moquer de nous. Chacun court pour rattraper les feu-follets qui se balladent.
La voix ironique de Thadur se moque un peu plus. Nous reprenons l'attaque et finallement la voix semble un peu plus impressionnée par notre troupe. Une pierre s'ouvre sur autre salle où trône Thadur.

Gurad soigne les autres tapent, Thadur tape. Gurad tombe, Thadur tombe. Sigurros réanime une fois de plus Gurad qui finallement comprend mieux les récits épiques qu'elle a entendu sur le compte de Gardiens des Runes plus aguerris... Qu'un nain tel que Girli plie aussi souvent le genou devant les adversaires, cela elle pouvait le concevoir. mais qu'une elfe comme Celestil, puisse en faire de même lui avait toujours semblé exagéré. Aujourd'hui Gurad, elfe de la Forêt Noire, fière gardienne des runes luttant contre la Mort avait plié le genou et en s'en était relevé que grâce à ses compagnons. Elle sécha une larme qui perlait au coin de l'oeil et se jura de tout faire pour tenir la Mort loin de ceux qu'elle aiderait.

(Texte Feydraen)

mercredi 10 avril 2013

La fin de Durchest

L'ascension


Une nouvelle fois notre troupe fit grincer la lourde porte de Barad Guldur. Ces dernières semaines l’entrainement fut intense et le soir les discussions faisaient rage dans notre maison de confrérie. Nos tacticiens les plus aguerris proposaient chacun leur plan pour vaincre ce lieutenant de Dol Guldur dont la renommée faisait frémir même le nain le plus suicidaire...
Mais nous étions au rendez vous, tous. L’espoir avait vu le jour quand nous avions rencontré une elfe au grand savoir qui se proposa de nous accompagner. Nous avions déjà combattu aux cotés de Maelianel et nous savions que nous pouvions compter sur son appui.

Nos douze combattants étaient réunis dans le hall d’entrée et déjà deux lourds esprits guerriers nous faisaient face dans leur armure. Le cri de nos gardiens retentirent dans la grande salle vide et s’en suivit une charge rageuse.
Le combat fut bref et sans pitié. L’entrainement et le désir d’en découdre nous portait. Les deux esprits guerriers furent vite mis à terre. Jusque là tout allait bien.
Il fallait maintenant rejoindre ce lieutenant en nous créant un passage dans les escaliers. Nous savions notre temps compté. La troupe se rassembla, un gardien en pointe, l’autre en arrière garde afin de ne pas se faire surprendre, et nous commençâmes notre ascension.
Dés le début la troupe ennemi déferla sur nous. Il s’en suivit un combat sans relache durant toute la montée des escaliers, Les gardiens s’interpellaient pour vérifier que tous suivaient, nos capitaines motivaient les autres qui dans un déferlement de lames et de sorts repoussaient et tuaient chaque ennemi qui se présentaient tout en continuant leur ascension. Les lames dansaient, les cris fusaient, chacun veillait sur son compagnon d’arme et nous avançâmes.

Durchest



Arrivé au premier niveau, devant la salle du lieutenant, nous primes une petite pause. La tactique fut une dernière fois exposée, les dernières recommandations dites, chacun connaissait son rôle. L’heure de vérité approchait et nous savions que nous ne pouvions nous permettre la moindre faiblesse dans le groupe.
Je regardais les visages tendus de mes compagnons, scrutant chacun d’entre eux, vérifiant qu’ils savaient tous ce qu’ils avaient à faire, que chacun disposaient des talismans et potions pour le long combat à venir, car le combat serait long, intense et sans répit. Je souris en remarquant la tenue voyante de notre nain Girli qui pour l’occasion avait tenté de se faire beau.
D’un regard je fis signe à Orolhion qu’il pouvait lancer la charge accompagné d’Hiragil. Ils devaient absolument garder l’attention de Durchest sur eux pendant que nous nous occuperions de ses soldats morts lourdement armé.
Orolhion poussa un hurlement tout en se précipitant sur l’énorme combattant qui déjà s’esclaffait devant notre troupe.
Mioril se mit à chanter enveloppant nos compagnons d’une douce protection face aux coups puissants de ce noir guerrier. Et les soldat arrivèrent sans cesse les uns après les autres. 
Les flêches d’Arnaona les cueillaient dés leur arrivée tandis que les épées d’Engelwine et de Palomer entamaient une danse mortelle sous le soutient dévastateur de notre nain élégant.
Nos capitaines se concentraient sur nos gardiens les soutenant de mieux qu’ils pouvaient face à Durchest dont les coups devenaient de plus en plus puissants.
Kaldi, une connaissance de Maelianel, et compagnon de nombreux combats soutenait Mioril avec d’étranges runes dont il était le seul à maitriser le pouvoir.
Je veillais sur chacun de mes compagnons, vérifiant leur placement, à l’affut de la moindre faiblesse, mais tout se déroulait parfaitement. Les esprits étaient concentrés, les mouvement s’inscrivaient dans une belle harmonie dévastatrice et mortelle.
Soudain le huitième soldat apparu. Nous savions qu’il était particulièrement dangereux surtout grâce au lien qu’il entretenait avec son maître.
Les mâchoires se serrèrent et les coups redoublèrent. Les chants des ménestrels s’élevèrent plus forts formant des hymnes à la gloire des peuples libres, chants guerriers et harmonies de soutient qui heurtaient les noires paroles de Durchest. Le huitième soldat tomba, Girli et Kaldi utilisèrent leurs runes de protections tandis que la voix profonde de Maelianel se fit entendre au dessus du combat.
Une déflagration d’éclairs nous renversèrent mais le pouvoir de l’elfe s’y opposa avec succès. Nos chants redoublèrent d’intensité, Mioril et moi décidèrent de lancer nos chants secrets, les plus puissants car nous savions que nous étions au moment clef de la bataille.  Iriondial et Maithlar plantèrent leur bannières tandis que nos gardiens tentaient de résister aux assauts d’une extrême violence de Durchest.
Les deux derniers soldats tombèrent sous nos assauts et le cor des capitaines sonnèrent emplissant la salle de leur son puissant et nous fondirent tous sur Durchest avec rage. Alors que nous étions sur de notre victoire, Durchest, chancelant, dans un mouvement désespéré faucha Orohlion surpris par ce mouvement.
L’espoir s’éteignit brusquement. Durchest regagna de la vigueur.... et le cor sonna la retraite.

Haletant, plein de haine, de rage, nous ne pouvions pas repartir ainsi. La troupe se reprit, pansa ses blessures et nous décidâmes de repartir au combat. Bien sur nous étions éprouvés mais chaque coeur brûlait d’un feu qu’on ne pouvait plus éteindre. Nous devions le mettre à terre. Nous devions repartir coûte que coûte au combat.

La troupe s’élança de nouveau.

Dans la nuit, au fin fond de la forêt noire, on entendit un cri terrible, une plainte sombre qui ébranla les fondations de Dol Guldur, quand Durchest tomba.


Un grand GG pour ce Durchest T2 défi à Girli (le nain presqu’élégant), Maelianel (notre maitresse du savoir qui sourit toujours même devant Durchest), Maithlar, Iriondal, Hiragil et Orolhion, Arnaona et maitre Kaldi (vieux nain grognon), Engelwine et Palomer (nos brutes sanguinaires), Arnaona (l’archer qui exulte quand il reprend l’aggro), et Mioril et Sharilaa (sans eux bien sur rien ne serait possible....)

(texte Sharilaa)

samedi 6 avril 2013

Sombre jour pour le Mordor




Un vent frais soufflait sur les Landes et les bannières de l’Alliance claquaient au dessus des heaumes lustrés et des lances étincelantes. La troupe était au grand complet, les chevaux s’impatientaient sentant la tension de leur cavalier prêt à s’élancer à la quête d’une armée du Mordor signalée un peu plus tôt non loin de Tirith Raw.
Iriondal, notre vieux capitaine, l'épée au clair haranguait la troupe de sa voix grave et éraillé, évoquant le combat à venir.
A peine eut il fini, que Girli, le nain, s’était déjà élancé, à moins que ce soit sa monture qui ait seule décidée de partir.... 
La troupe s’élança quand on vit Girli courir, sa monture s'était délestée de son fardeau trouvant que la vie était certainement plus belle sans supporter les effluves de ce drôle de cavalier hurlant dés qu’elle se mettait à galoper. Ainsi Girli courait, hors d’haleine, non pas vers Tirith Raw mais vers nous, tout en faisant de grands signes difficiles à interpréter.

C’est quand nous vîmes apparaître derrière lui une cohorte de monstre que nous comprîmes. Le choc allait être violent, très violent... peut être même un peu trop violent.
Déjà se détachait une énorme silhouette d’Ourouk au verbe pauvre et à l’attitude obscène que nos vétérans reconnurent comme étant Ulu, un obscur chef de moche.
Les Lances  pointèrent vers lui, la charge sonna et Ulu eut juste le temps de hurler un dernier mot élaboré provenant de son vocabulaire personnel avant de lâcher un dernier souffle issu du relâchement de ses entrailles.

Fort de cette première confrontation qui laissa nombre d’entre nous sur la plaine, nous partîmes donc à l’assaut de la forteresse. Mais après plusieurs essais où nous fûmes proches de la victoire, les renforts de l’ennemi nous rejetèrent brutalement, salement, honteusement même hors des murs et nous obligèrent à courir très vite pour les plus chanceux.

Légèrement démoralisés et plutôt énervés, nous décidâmes d’aller prendre quelques petits forts pour affaiblir l’ennemi. Par un sentier détourné nous contournâmes les rangs ennemis et dans leur dos nous mirent à sac leur positions.
Nous entendîmes aussi au loin le son de cors. Une forteresse venait de tomber entre les mains des Peuples Libres. Une autre troupe de guerriers s’était aussi élancée dans les Landes et l’espoir semblait briller à nouveau. 
Après les avoir rejoint, la journée de combat s’intensifia, l’engeance du Mordor était nombreuse, ses rangs noirs déferlaient sur nos bouclier et nombre de valeureux guerriers tombèrent. 
Girli toujours aussi téméraire pulvérisa plusieurs records de vitesse lors de fuites effrénées, Engelwine en transe sous son armure dansait avec ses épées au milieu de l’ennemi au cri étrange de Shling Shling Oh my god ! Les flèches de Lalaithriel fusaient dans tous les sens dangereuses pour ses ennemis comme pour ses alliés, Tracla notre petit cambrioleur qui ne cessait de disparaitre et de réapparaitre hors d'haleine, flirtait avec la mort et les canines des ouargues sentant le hobbit frais et tendre, les cri stridents de Lilhie énervaient les orques qui cherchaient désespérément d’où ils venaient avant de trouver trop tard leur origine, une lance figée dans l’abdomen....

La bataille s’éternisait quand nous décidâmes de nous emparer des cavernes de Fror. L’armée mis pied à terre et nous nous enfonçâmes dans ces grottes où nous fîment tomber le maitre de lieux. Puis revitalisé par cette victoire éclatante qui démoralisa un peu plus les troupes sombres de Sauron, nous repartîmes à l’assaut. Tirith Raw tomba, Tol Ascarnen suivit et nous nous élançâmes vers les camps ennemis le long des marches de Gram pour les déposséder de leur relique.
Malgré une petite opposition vite réglée, la relique fut prise et remise en sécurité. Les Peuples Libres s’étaient unis et avaient vaincu. 
L’Alliance épuisée regagna Glain afin de panser ses blessures et de compter ses trophées. Girli était roussi, un sort mal articulé s’était déclenché à l’improviste lui grillant la moitié de la barbe. Engelwine s’endormit sur son cheval et on l’entendait murmurer shling shling.... Notre capitaine nous congratula d’un borborygme grave dont personne ne comprit le sens mais qui voulait certainement dire «bon travail» et nous partîmes fêter la victoire.

Merci à Iriondial (le capitaine), Maithlar, Lalaithriel, Lilhie, Girli (on ne le présente plus) Strudzel, Sharilaa et nos alliés Sachard (Maitre de savoir harcelé par les hordes de monstres), Mioril, Engelwine, Tracla. Merci à Talion et aux autres héros présents et aussi aux monstres pour leurs points de renomée...

(texte Sharilaa)

Dans les couloirs de Barad Guldur

Manzanedo)

Nous voilà de nouveau à Barad Guldur, toujours en T2 for fun. Le défi de Durchest reste encore… un défi… donc on s’acharne, même en sachant pertinemment que rien ne se passe jamais comme prévu.

Sharilaa est à cran depuis qu’elle a arrêté l’herbe à pipe et râle dès qu’elle en a l’occasion, malgré un travail propre et soigné du groupe – enfin presque – pendant la montée des escaliers. Ca y est, nous v’la devant chez Durchest. Les sourires fleurissent sur les visages, les mains se frottent et pour cause : on a une strat ! En bons héros que nous sommes on s’attendait donc à tout déchirer mais voilà qu’on se retrouve maltraités, insultés, terrassés par Dudu qui se tape sur les cuisses en rigolant. Bon, peut-être que lui envoyer deux Capitaines et deux Champions pour choper l’aggro c’était trop. On tente donc avec un seul Capitaine et un seul Champion. La tension artérielle de Sharilaa est à son apogée. Sauf qu’en deux claques Neira a succombé, Palomer se fait déborder, Girli est décédé… en dernier (Oui nous aussi ça nous a surpris).

L’absence d’enthousiasme d’une majorité pour retenter le coup nous a courageusement décidé… de passer outre le défi et de mettre une raclée à Dudu. Namého. Après un loot d’objets pourraves, nous v’la repartis poutrer armures, esprits de Guldur, ouargues et sorciers. Sharilaa rouspète sous prétexte que personne ne l’écoute, faudrait pas partir n’importe où faire n’importe quoi. On fait donc semblant de ne pas voir Orolhion ramener plusieurs mobs au lieu d’un, Palo qui court pas assez vite pour poser des plaques d’ombre et de feu dans la grande salle et Girli tirer des feux d’artifice toutes les 2 min… Pour ce qui est des Jumeaux et du défi, c’est de la rigolade. On est presque déçus. Super, deux coffres ! Ah, encore des objets pourraves…

Bon, l’est temps de changer d’instance ! On part pour La bataille d’Erebor ? La fuite vers le Mont Solitaire ? C’est pas que j’ai pas retenu mais presque. Arna est au lead – Pas de panique, pas de panique – et nous vl’a sur un sympathique sentier que je n’avais encore jamais foulé. Regard émerveillé, déjà perdu dans le paysage, avant de m’apercevoir que plus personne ne bouge. Ah, on va pas plus loin ? Capitaines, guerriers, invocateurs, gros chats… il faut repousser des attaques successives. Pas de grenades à fragmentation dans nos sacs, pas grave, on envoie Palomer et Engelwine en première ligne pour qu’ils se défoulent. Une attaque, une autre, encore une autre et… ah, encore une ! La mission est aussi linéaire qu’un lombric anorexique et à peu près aussi captivante. Heureusement qu’on a des morts pour se marrer un peu ! Vingt minutes plus tard, ce sont des Protecteurs victorieux qui rebroussent chemin pour se jeter avec la bave aux lèvres sur le coffre de récompenses. Ah, enfin des objets potables… enfin… tout dépend de la chance qu’on a…

Bravo à Girli, Strudzel, Neira, Iriondal, Palomer, Engelwine, Arnaona, Lalaithriel, Hiragil, Orolhion, Sharilaa et Mioril. Et merci à Sachard qui nous a rejoint pour la dernière instance.

(texte de Neira Cardolien)