Translate

mercredi 22 mai 2013

Il était une fois en Erebor...


By Gorrem




Ils étaient 12 réunis non pas autour d’une table en prêchant l’amour, mais devant une porte en attendant les gnons.
Une bande hétéroclites de gros lourds en armure, de courts sur pattes poilus et malodorants et de maigrichonnes allumeuses, avec l’espoir insensé de terrasser deux grosses brutes accompagnées par leurs gardes de guerriers et sorciers et appuyées par une artillerie gobeline des plus efficaces et d’autres surprises .... 
C’est à se demander ce qui les avait poussé à venir se présenter devant l’arène d’Erebor.

En bas de l’escalier face à leur futurs bourreaux la bande se préparait sous l’oeil goguenard de la foule rassemblée pour voir le massacre et se tordre une fois plus de rire.
Un champion rutilant dans son armure la jouait détendu du bulbe, ce qui ne devait pas être trop difficile pour lui, évoquant une obscure vieille ménestrel de son pays, une certaine Hanni Kaurdi dont il était secrètement amoureux dans sa jeunesse ce qui avait l’air d'intéresser un nain de la même région qui essayait en même temps de réviser ses runes de résurrection.
Une voix stridente s’élevait au milieu du groupe pour planifier la bataille, la stratégie, fixant les rôles, les feintes, les mouvements complexes sans que personnes ne témoigna de véritable attention préférant vaquer à ses propres affaires. Une capitaine tout de rouge vêtue vocalisait en vue du combat car elle était connue pour rendre sourds ses adversaires (et ses alliés) et ne voulait pas décevoir son public, un ménestrel semblait absent, rêvant d’une bonne pipe certainement alors que l’autre s’énervait déjà sur le champion qui essayait tout mielleux d’obtenir ses bons soins.

Tout le monde était prêt à se faire taper dessus. Le combat s’augurait court et intense comme à chaque fois. La seule incertitude était la manière dont ils finiraient. Qui serait écrasé ? qui écartelé ? Qui tranché, éviscéré, explosé, découpé, éparpillé aux quatre coins de l’arène façon puzzle.
Le paris allaient bon train dans l’audience .

Soudain Arnaona, la maigrichonne à la voix stridente et énervée commença un décompte.
Un «grumph» plein d’entrain sorti de la bouche du vieux Kaldi et la troupe fonça dans un joyeux hurlement accompagné d’une musique qui se transforma vite en un répertoire dissonant avant un grand silence....  La foula poussa un cri de déception, il semblait qu un nouveau record de vitesse de wipe avait été battu.
Mais la bande de bras cassés téméraires ne s’avouait pas vaincu heureux de prendre des coups, ils désiraient recommencer pour le plus grand plaisirs des spectateurs.

Talismans, grigris, potions, patte de sanglier de Bree, fausse mèche de Galadriel et autres promesses de victoires furent sorties.
La troupe était  prête. Arnaona sautillait impatiente, Les champions, les armes à la main, étaient secoués de spasmes nerveux, nos deux tanks n’en menait pas large d’après l’odeur qui émanait de leurs armures, mais tout le monde semblait d’accord pour retenter l’impossible.
4 3 2 1 AAAAAAAAAaaaaaahhhhhhhhrrg shling sshling BUUUULLLLE !!!!! REEEEEZ !!!!
mais c’est quoi ce rez ? (dernières paroles de Skulkrone avant un terrible bruit de metal et d’os broyé)

Les larmes coulaient sur les joues gobelines  et des hommes de l’est tellement le fou rire fut terrible. Ils en voulaient encore. Le public tapait dans les mains pour une nouvelle représentation.

Sharilaa revint avec une énorme enclume et retapa les armures pour un bon prix qui fit presque pleurer Girli.
Arnaona secouait les gardien, leur mettant quelques gifles pour les motiver tandis que les ménestrels essayaient de dealer du soin contre de la protection avec les champions.
Chacun se préparait, un piqué au vif par l’hilarité du public.

Le silence se fit. Dans l’arène deux énormes Trolls entourés par une garde d’honneur d’élite se reflétaient sur l’iris des combattants des peuples libres. 
Concentrés, les mains crispés sur leurs armes,  la charge sonna et la troupe se précipita sur ses cibles. Le bruit des épées se fracassant sur les armures se fit entendre. Les chants des ménestrels s’enchainèrent soutenant la vague de violence déchainée sur la garde d’honneur.
Et le premier miracle eut lieu sous l’oeil ébahis de la foule. La garde tomba.
Peu de temps après les catapultes se mirent en oeuvre. Mais porté par la grace de la victoire, nos valeureux compères évitèrent les projectiles quand tout à coup le sol s’enflamma. Les chant redoublèrent épaulés par les Nains qui déployèrent leurs runes. Les combattants dansaient, esquivaient, se fendaient et frappaient sans relâche.
Dans un ultime coup rageur un des troll réussi à écraser Skulkrone une seconde fois. Mais  c’était trop tard, la troupe se jeta sur le troll et le finirent. 
La bataille était gagnée sous l’oeil hagard du public silencieux.

Restait plus qu’à ouvrir le coffre.... mais ceci est une autre histoire.

merci à Enguelwouineu, Mioril, à grumph Kaldi, Orolhion, Sachard, Nihilion nos alliés et Neira, Skulkrone, Girli, Palomer, Sharilaa et Arnaona de l'Alliance protectrice pour cette bataille en T2 réussie.

samedi 11 mai 2013

Lost in translation



L’appel aux armes contre la faille fût un échec mais cela ne nous découragea nullement : si nous ne pouvions faire ravaler sa salive au balrog, alors les locataires de Carn Dûm n’avaient qu’à trembler ! Ils seraient les instruments de notre revanche.

Nous nous retrouvons donc à l’entrée de la cité angmarim. Face à nous se dresse un pont gardé par un énorme troll et ses comparses, à gauche un chemin s’enfonce vers l’inconnu.
« Bon qui a un plan de cette fichue cité ? » demande Laenith, ce à quoi Oronim répond en détournant le regard, tandis qu’Asmal semble soudain absorbé par l’état de ses flèches, que Mengrim se cache et que Tanato disparait dans la nature.
L’attaque perd un peu de sa superbe.
« Pas grave, on fonce dans le tas ! » déclare le chasseur. Une idée qui semble plaire à tout le monde.
Mais une voix se fait entendre : « Suivez-moi, moi je connais la route ! » c’est Apema qui vient de terminer son repas et s’avance bouclier au point.

La voilà qui file vers la descente de gauche nous menant tout droit vers des troupes Krahjarn entourées de quelques peuples pâles. Apema lance un cri pour les attirer mais l’attention de l’ennemi est aussitôt détournée par une pluie de flèches sortie de nulle part (ou presque).
Mengrim fonce alors dans le tas pour intercepter tout ça et Tanato par sa laideur réussi à tellement choquer les lieutenants Krahjarn qu’ils en restent coi sur place mais sont bien vite réveillés par la piqure s’une flèche là encore sorti de nulle part (ou presque).
Oronim met en garde contre les lances empoisonnées des cousins de Tanato (les peuples pâles oui, il faut suivre un peu !) mais trop tard, le groupe est perdu dans les effluves verdâtres. Chacun se tourne vers Asmal en quête d’un contrepoison, mais celui-ci n’a rien remarqué et continu de tirer sur tout ce qui passe à sa portée. Heureusement Tanato a quelques tours dans son sac et évite que la situation s’envenime, mais son moral décline et Laenith est perdue dans son livre de chant à la recherche d’un soi-disant super chant d’inspiration dont elle a visiblement perdu la trace.
Finalement, la troupe finit tout de même par se retrouver face à une grille que malgré toutes ces compétences de cambrioleur, Tanato n’arrive pas à ouvrir (à se demander à quoi il sert).
Pas le choix : il ne nous reste qu’à suivre le seul chemin restant et monter sur la plateforme qui se dresse à notre droite. Mais Apema reste figée sur place, les yeux dans le vague. Tout le monde commence à s’inquiéter de l’état de notre guide qui finit finalement par revenir parmi nous, mais sa voix se fait fluette et elle semble complètement avoir oublié le chemin. Une nouvelle personnalité de notre gardienne s’offre à nous.
Ayant perdu notre guide, nous retournons à notre plan de départ : on avance et tape tout ce qui bouge !

L’ascension continue, quelques petits packs d’ennemis tentent de nous empêcher d’avancer mais sont vite réduit au silence et nous voilà face à un imposant ourouk-hai du nom d’Urro, qui rejoint bien vite ses troupes dans l’au-delà.
La voie étant dégagée, nous pouvons alors franchir une gille (non cadenassée celle-là) qui nous conduit tout droit dans des égouts remplis de répugnantes limaces. Jusque-là pas de problème, la route est toute tracée et nous n’avons qu’à suivre le chemin.
Une plateforme grillagée apparait avec plusieurs souffleurs de cor, qui portant bien leur nom rendent vite leur dernier souffle. La plateforme dégagée nous pouvons alors avoir accès à la sortie des égouts et nous frayer un chemin entre les angmarims, les gorthorogs et les peuples pâles.
Mais la route est longue, Tanato commence sérieusement à déprimer et dans un mouvement de désespoir se jette du haut d’une passerelle dans les eaux empoisonnées de Carn Dûm. Laenith se précipite alors vers le rivage pour repêcher le pauvre hobbit dépressif et lui remonter un peu le moral.
Pendant ce temps, le reste de la troupe s’en donne à cœur joie, frappant tout ce qui passe à portée. Une fois Tanato mis sous prozac, la ballade se poursuit : on monte, on descend, on remonte, on redescend, on tourne, on se retourne : on est perdu quoi…
Mais soudain après avoir occis un gorthorog qui passait par là, une grosse voie s’élève : « détruisez toutes les passerelles ! »
« Qu’est-ce qu’il a dit ? » demande Mengrim qui en plus d’être borgne est visiblement dur de la feuille.
« Aucune idée, on s’en fiche on fonce ! » répond Asmal
Et nous voilà reparti.
On avance, des gorthorogs s’acharnent à jouer du tambour sur les plateformes sans qu’on comprenne trop pourquoi (ce qui ne nous empêche pas de les passer au fil de l’épée) et l’ascension continue en direction de la grosse voix.
« Rhooo mais où sont passées mes potions de puissance ?!! » râle alors Apema-2.0.
On fait une pause, chacun farfouille dans ces sacs, Oronim fait don de quelques-uns de ses breuvages bleus, et un bruit se fait entendre….
« La passerelle, la passerelle !!!! » crie Tanato
« Bah quoi la passerelle ? » s’interroge le reste du groupe.
Un coup d’œil à la passerelle supérieure…. Tiens… plus de passerelle…
« Comment on va faire maintenant ?!! » continue de brailler le hobbit dépressif en s’arrachant le peu de cheveux qu’il lui reste.
« Du calme, doit bien y avoir un autre chemin » répondent les autres.
Le groupe s’éparpille et finalement nous réussissons à trouver un passage (vite déblayé) vers Barashal (dit « la grosse voix »).
Tout le monde passe à l’attaque ! Une fois encore Tanato se retrouve avec le moral dans les chaussettes, mais Laenith parvient à lui administrer un Xanax et l’énorme gorthorog tombe, lâchant une clé au passage.
« Chouette ! Ça doit être là clé de la première grille ! » déclare Mengrim.
Et nous voilà reparti en chemin inverse pour découvrir que finalement, non, ce n’est pas la bonne clé….

Loin d’être découragés nous cherchons alors un autre chemin… Après ce qui semble une éternité nous finissons par arriver dans l’antre de la pieuvre.
Mengrim nous fait un topo, que chacun écoute d’une oreille distraite, et nous passons à l’attaque.
Le premier pilier tombe, on se précipite à l’attaque mais la pieuvre ne l’entend pas de cette oreille (si tant est qu’elle ait des oreilles).
Le pilier tremble, « demi-tour ! » hurle Mengrim, mais… plouf notre gardienne n’a pas suivi.
On tente de survivre mais Tanato baisse les bras, Laenith panique et Oronim et Mengrim finissent par suivre le mouvement. C’est la débandade.

Apema subit un nouveau changement de personnalité, on se prépare tous et on y retourne ! Il ne sera pas dit qu’une pieuvre nous barrera le passage !
Premier pilier et ….plouf, notre gardienne tombe à l’eau.
Alors, dans un cri effroyable, Mengrim prend le relais faisant du sushi de tentacule et le combat continue.
On fait le tour du lac, et voyant flotter Apema, Laenith s’arrête pour la repêcher, abandonnant en même temps le reste de ses compagnons…
Oronim tente de les garder en vie, mais Mengrim succombe. Heureusment, Apema a récupéré et se lance à nouveau dans la bataille. Tanato frôle une fois de plus la mort, Asmal se cache mais l’acharnement paie et la pieuvre coule !

Exténués par toutes ces péripéties, nous décidons alors de remettre à plus tard la seconde partie de notre assaut.

Merci à Oronim (Palo), Asmal (Girli), Tanato (Sharilaa), Mengrim (Istara), Apema (Pemo) et Apema-2.0 (la chère et tendre d'Apema dont j'ai malencontreusement oublié le nom )


(Texte Lalaithriel)

lundi 6 mai 2013

Poulet Express




La course des individualistes !

Mesdames et Messieurs, c’était hier l’épisode 1 de notre émission favorite : « Poulet Express » !

En lice, sept concurrents : Arna, Lalaith, Lilhie, Maithlar, Istara, Cywen, Skul et Neira. Toutes des poules de haute volée, élevées en plein air et nourries aux OGM !

Rappelons le principe du jeu : ces poules doivent effectuer en groupe un trajet déterminé à l’avance. Leur objectif ? Rester en vie ! Mais si l’union fait la force, face à un ennemi c’est chacun pour soi… Qui survivra à ce périple ? Choisissez et soutenez votre candidat favori !



Hier soir c’était destination « Fondcombe », un périple de plus d’une heure hors pauses diverses.

Les poulets sont partis de la Comté et ont traversé la région sans encombre, Arna à la tête du groupe. Petit moment de pression aux abords de la Vieille Forêt, lorsqu’Arna caquète « Attention à gauuuuche ! » mais sans voir qu’à droite il y avait un ours… que Neira a pris de plein fouet. Esquive, double salto arrière, roulade en avant, le tout dans un couinement de poule affolée. Neira a perdu la moitié de ses plumes mais elle est toujours dans la course !

Les concurrents ont ensuite traversé Bree dans un boucan du diable, non sans prendre le temps de taquiner les passants. Particulièrement les Nains. Et Kimdhir. Et aussi Engelwine. Les poulets, tous solidaires, ont fini par reprendre leur course jusque dans les Terres solitaires. Certains candidats cavalent plus vite que d’autres, le groupe s’étiole, les risques d’accidents augmentent… Lalaith se retourne pour narguer ses concurrents, sans voir qu’elle fonçait sur un archer gobelin. Heureusement elle est prévenue à temps. Elle en sera quitte pour une frayeur à lâcher un œuf !

Direction la Trouée des Trolls. Il fait nuit, l’heure des trolls sur la route, les participants se méfient et esquivent habilement les obstacles. Il ne leur reste plus que quelques kilomètres à parcourir. Ils sont confiants, peut-être trop. Petite pause au Gué du Bruinen : les poulets s’attendent, remettent de l’ordre dans leurs plumes ébouriffées. C’est reparti !

Quelques mètres plus loin, la route est bloquée par un lynx et deux grosses mouches. Les poulets se suivent en file indienne, mais l’une des mouches s’avance, détecte Lalaith et lui fonce dessus. Plus de Lalaith ! Les candidats, paniqués, ont pris la poudre d’escampette en priant pour ne pas être le prochain poulet rôti. Et là c’est la débandade ! Istara finit dans la gueule d’un ours et Lilhie dans les mandibules d’une grosse mouche. L’audimat de l’émission explose ! Il ne reste plus que cinq survivants terrorisés qui aperçoivent enfin les portes d’Imladris… mais seuls quatre candidats la franchiront ! Happé par un lynx furtif, Skul n’a pu terminer la course et caquète encore lorsque les quatre autres concurrents franchissent les portes et finissent leur course aux écuries de Fondcombe.

Bravo donc à Arna, Neira, Maithlar et Cywen que nous retrouverons peut-être dans notre prochaine émission « Poulet express » !


(texte & image de Neira Cardolien)