L'ascension
Une nouvelle fois notre troupe fit grincer la lourde porte de Barad Guldur. Ces dernières semaines l’entrainement fut intense et le soir les discussions faisaient rage dans notre maison de confrérie. Nos tacticiens les plus aguerris proposaient chacun leur plan pour vaincre ce lieutenant de Dol Guldur dont la renommée faisait frémir même le nain le plus suicidaire...
Mais nous étions au rendez vous, tous. L’espoir avait vu le jour quand nous avions rencontré une elfe au grand savoir qui se proposa de nous accompagner. Nous avions déjà combattu aux cotés de Maelianel et nous savions que nous pouvions compter sur son appui.
Nos douze combattants étaient réunis dans le hall d’entrée et déjà deux lourds esprits guerriers nous faisaient face dans leur armure. Le cri de nos gardiens retentirent dans la grande salle vide et s’en suivit une charge rageuse.
Le combat fut bref et sans pitié. L’entrainement et le désir d’en découdre nous portait. Les deux esprits guerriers furent vite mis à terre. Jusque là tout allait bien.
Il fallait maintenant rejoindre ce lieutenant en nous créant un passage dans les escaliers. Nous savions notre temps compté. La troupe se rassembla, un gardien en pointe, l’autre en arrière garde afin de ne pas se faire surprendre, et nous commençâmes notre ascension.
Dés le début la troupe ennemi déferla sur nous. Il s’en suivit un combat sans relache durant toute la montée des escaliers, Les gardiens s’interpellaient pour vérifier que tous suivaient, nos capitaines motivaient les autres qui dans un déferlement de lames et de sorts repoussaient et tuaient chaque ennemi qui se présentaient tout en continuant leur ascension. Les lames dansaient, les cris fusaient, chacun veillait sur son compagnon d’arme et nous avançâmes.
Durchest
Arrivé au premier niveau, devant la salle du lieutenant, nous primes une petite pause. La tactique fut une dernière fois exposée, les dernières recommandations dites, chacun connaissait son rôle. L’heure de vérité approchait et nous savions que nous ne pouvions nous permettre la moindre faiblesse dans le groupe.
Je regardais les visages tendus de mes compagnons, scrutant chacun d’entre eux, vérifiant qu’ils savaient tous ce qu’ils avaient à faire, que chacun disposaient des talismans et potions pour le long combat à venir, car le combat serait long, intense et sans répit. Je souris en remarquant la tenue voyante de notre nain Girli qui pour l’occasion avait tenté de se faire beau.
D’un regard je fis signe à Orolhion qu’il pouvait lancer la charge accompagné d’Hiragil. Ils devaient absolument garder l’attention de Durchest sur eux pendant que nous nous occuperions de ses soldats morts lourdement armé.
Orolhion poussa un hurlement tout en se précipitant sur l’énorme combattant qui déjà s’esclaffait devant notre troupe.
Mioril se mit à chanter enveloppant nos compagnons d’une douce protection face aux coups puissants de ce noir guerrier. Et les soldat arrivèrent sans cesse les uns après les autres.
Les flêches d’Arnaona les cueillaient dés leur arrivée tandis que les épées d’Engelwine et de Palomer entamaient une danse mortelle sous le soutient dévastateur de notre nain élégant.
Nos capitaines se concentraient sur nos gardiens les soutenant de mieux qu’ils pouvaient face à Durchest dont les coups devenaient de plus en plus puissants.
Kaldi, une connaissance de Maelianel, et compagnon de nombreux combats soutenait Mioril avec d’étranges runes dont il était le seul à maitriser le pouvoir.
Je veillais sur chacun de mes compagnons, vérifiant leur placement, à l’affut de la moindre faiblesse, mais tout se déroulait parfaitement. Les esprits étaient concentrés, les mouvement s’inscrivaient dans une belle harmonie dévastatrice et mortelle.
Soudain le huitième soldat apparu. Nous savions qu’il était particulièrement dangereux surtout grâce au lien qu’il entretenait avec son maître.
Les mâchoires se serrèrent et les coups redoublèrent. Les chants des ménestrels s’élevèrent plus forts formant des hymnes à la gloire des peuples libres, chants guerriers et harmonies de soutient qui heurtaient les noires paroles de Durchest. Le huitième soldat tomba, Girli et Kaldi utilisèrent leurs runes de protections tandis que la voix profonde de Maelianel se fit entendre au dessus du combat.
Une déflagration d’éclairs nous renversèrent mais le pouvoir de l’elfe s’y opposa avec succès. Nos chants redoublèrent d’intensité, Mioril et moi décidèrent de lancer nos chants secrets, les plus puissants car nous savions que nous étions au moment clef de la bataille. Iriondial et Maithlar plantèrent leur bannières tandis que nos gardiens tentaient de résister aux assauts d’une extrême violence de Durchest.
Les deux derniers soldats tombèrent sous nos assauts et le cor des capitaines sonnèrent emplissant la salle de leur son puissant et nous fondirent tous sur Durchest avec rage. Alors que nous étions sur de notre victoire, Durchest, chancelant, dans un mouvement désespéré faucha Orohlion surpris par ce mouvement.
L’espoir s’éteignit brusquement. Durchest regagna de la vigueur.... et le cor sonna la retraite.
Haletant, plein de haine, de rage, nous ne pouvions pas repartir ainsi. La troupe se reprit, pansa ses blessures et nous décidâmes de repartir au combat. Bien sur nous étions éprouvés mais chaque coeur brûlait d’un feu qu’on ne pouvait plus éteindre. Nous devions le mettre à terre. Nous devions repartir coûte que coûte au combat.
La troupe s’élança de nouveau.
Dans la nuit, au fin fond de la forêt noire, on entendit un cri terrible, une plainte sombre qui ébranla les fondations de Dol Guldur, quand Durchest tomba.
Un grand GG pour ce Durchest T2 défi à Girli (le nain presqu’élégant), Maelianel (notre maitresse du savoir qui sourit toujours même devant Durchest), Maithlar, Iriondal, Hiragil et Orolhion, Arnaona et maitre Kaldi (vieux nain grognon), Engelwine et Palomer (nos brutes sanguinaires), Arnaona (l’archer qui exulte quand il reprend l’aggro), et Mioril et Sharilaa (sans eux bien sur rien ne serait possible....)
(texte Sharilaa)
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